Lundi 18 mars 2024

Saint Cyrille de Jérusalem

évêque de Jérusalem, docteur de l'Église(+387)

 

LES ÉPREUVES D’AMOUR !

« Les « Épreuves » que le Seigneur nous envoie sont des « Preuves » d’Amour car lorsque nous les acceptons, Il nous aide à les traverser, transformant nos échelles en passerelles pour accéder à son Royaume ! »


Françoise

 

PENSÉE DU JOUR

 

   LUNDI 18 MARS 2024


« MOI NON PLUS, JE NE TE CONDAMNE PAS » !

Aujourd’hui, la première lecture du Livre de Daniel, nous parle de Suzanne que le peuple venait de condamner à mort, simplement sur la base d’un faux témoignage, sans interrogatoire, sans recherche de la vérité ! Alors elle cria d’une voix forte : « Dieu éternel, toi qui pénètres les secrets, toi qui connais toutes choses avant qu’elles n’arrivent, tu sais qu’ils ont porté contre moi un faux témoignage. Voici que je vais mourir, sans avoir rien fait de tout ce que leur méchanceté a imaginé contre moi. » Le Seigneur entendit sa voix. Comme on la conduisait à la mort, Dieu éveilla l’esprit de sainteté chez un tout jeune garçon nommé Daniel, qui se mit à crier d’une voix forte : « Je suis innocent de la mort de cette femme, il leur dit : « Fils d’Israël, vous êtes donc fous ? Sans interrogatoire, sans recherche de la vérité, vous avez condamné une fille d’Israël. Revenez au tribunal, car ces gens-là ont porté contre elle un faux témoignage. » Le collège des anciens dit à Daniel : « Viens siéger au milieu de nous et donne-nous des explications, car Dieu a déjà fait de toi un ancien. » Et Daniel leur dit : « Séparez-les bien l’un de l’autre, je vais les interroger. » Après avoir entendu l’un après l’autre leur témoignages discordants, Daniel dit à chacun : «« Toi qui as vieilli dans le mal, tu portes maintenant le poids des péchés que tu as commis autrefois en jugeant injustement : tu condamnais les innocents et tu acquittais les coupables, alors que le Seigneur a dit : “Tu ne feras pas mourir l’innocent et le juste.” Toi aussi, voilà justement un mensonge qui te condamne, l’ange de Dieu attend, l’épée à la main, pour te châtier, et vous faire exterminer. »

 

Cette histoire me rappelle celle qui m’est arrivée le jour où, en dépit de ma grande timidité et de mon manque de confiance en moi, je me suis sentie appelée à réagir, pour défendre une cause injuste, face à un ancien ministre de la République et un ancien préfet ! Il m’était insupportable d’entendre accuser injustement le président d’une association dont j’étais la secrétaire ! Alors qu’un membre du Conseil d’Administration annonçait, qu’en raison d’un désaccord avec la déclaration du Président, tous les membres avaient démissionné, entraînant ainsi la dissolution de l’association ! Devant cette déclaration basée sur un « malentendu » rapporté par la mauvaise interprétation d’un seul, je ne pus m’empêcher de récrier mon indignation, devant une telle injustice, en annonçant à haute voix : « Non, moi je n’ai pas démissionné ! » C’est alors que tous les regards se sont tournés vers moi, surpris d’une telle audace de ma part, attendant une explication, que j’ai pu exprimer par je ne sais quel miracle, en leur donnant ma version de la vérité !

 

Il m’a semblé à cet instant, voir dans les yeux de mes adversaires, comme une sorte d’admiration devant ce courage qui m’avait permis de les affronter, seule contre tous pour réparer une injustice ! J’ai alors réalisé que le Seigneur sauve ceux qui espèrent en Lui ! Ainsi je peux dire avec le Psaume 22 ; « Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ; tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante. » Et comme le dit Saint Paul dans sa lettre aux Corinthiens : « Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » C’est pourquoi j’accepte de grand cœur pour le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes. Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort. »

 

Dans l’Évangile saint Jean nous rapporte l’histoire de cette femme adultère que les scribes et les pharisiens amenèrent à Jésus en disant : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? »  Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. Il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. » Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre. Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, Jésus resté seul avec la femme, se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? »  Elle répondit : Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »

 

Ainsi, les scribes et les pharisiens pensant mettre Jésus à l’épreuve ont été pris à leur propre piège car en leur disant : « Que celui d’entre vous qui est sans péché lui jette la première pierre » Il les mettait face à leur propre questionnement, chacun reconnaissant qu’il n’était pas exempt de tout péché ! C’est pourquoi aucun ne s’est jugé digne d’appliquer le jugement de Moïse ! Jésus, lui qui était sans péché, n’a pas non plus condamner cette femme à qui il a accordé sa miséricorde !


« LE PLUS GRAVE DES PÉCHÉS » !

Juger quelqu’un sur son péché est le plus grave des péchés, car c’est le seul qui ne soit pas pardonnable !

 

Françoise

 

 

 

LE COMBAT SPIRITUEL

Ne vous demandez surtout pas, comme certaines personnes, où vas-tu chercher tout ça! Tout ce que j’écris ne vient pas de ma chair ni de mon sang mais de l’Esprit Saint qui habite en moi! Le Seigneur m’a choisie et moi j’ai dit oui quand il m’a demandé: «Laisse-moi faire de toi ce que je veux et non ce que tu espères»! Et toutes ces grâces que je reçois en abondance, ne croyez pas que ce soit une récompense, mais une force qui m’est donnée pour supporter les épreuves que j’ai acceptées d’avance! Et ne croyez pas que ce soit facile car il m’arrive parfois de redouter une épreuve qui m’apparaît comme un combat spirituel insurmontable! Alors comme Jésus au jardin des oliviers, je lui demande: «S’il est possible que cette coupe s’éloigne de moi, mais non pas ce que je veux, mais ce que toi tu veux»!


Alors je m’abandonne entre ses mains et je ne crains plus rien!


"Comme il est violent le combat spirituel quand on détourne son regard du bois de la Croix
Pour le tourner vers soi Et qu’on a lutté toute la nuit dans la douleur et dans les larmes
En se croyant abandonné ! Mais au matin, on s’aperçoit que Celui qu’on croyait perdu
A nos côtés s’était battu! Alors on crie : « Pardon Seigneur » !

Et la Paix revient dans nos cœurs !"


Françoise

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